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 Un début d'histoire

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MessageSujet: Un début d'histoire   Un début d'histoire Icon_minitimeMer 23 Juil - 22:55

Coucou !

J'ai commencé à écrire ceci, j'aurais voulu savoir ce que vous en pensiez... Attention, pas de plagia hein ! Sérieux

Citation :
Le soleil était haut dans le ciel. Les oiseaux chantaient… Le printemps était arrivé. Dans la douceur de l’air, peu de gens avaient l’envie de travailler. Juste savourer cette première journée printanière. Et pourtant…

Dans un village, loin, loin au cœur des terres, s’accrochant à un relief tout ce qu’il y a de plus chaotique, tous les habitants s’activent. Par l’ambiance qui y règne, de travail, certes, mais aussi de joie et de bonne humeur, on peut aisément deviner qu’une fête s’y prépare. La fête de l’éclipse lunaire. En effet, la nuit même les deux lunes qui tournent autour de ce monde se passent l’une devant l’autre. Et cet évènement qui se déroule tous les deux mois entraîne inexorablement des rites et fêtes particulières.

Une jeune femme, pourtant, ne semble pas partager l’allégresse générale. Elle est cachée du soleil, par un mur haut et froid. Pour elle, ce jour n’a pas longtemps été un jour de fête. Sa pauvre mère périt une nuit d’éclipse lunaire. Il y a longtemps. Environs douze ans. Douze ans qu’elle arrivait à fuir ces réjouissances. Qu’elle les haïssait même.

- Araya !

Elle tourne la tête, dans un mouvement rempli de grâce et de défi à la fois. Son père. Elle sourit, puis se met en marche pour le rejoindre. Il est grand et fort. Puissant, même pour un homme de son âge. Son visage balafré tient au respect et lui donne un air terrifiant… Qui cache mal son cœur aimant.

- Que comptes-tu faire ce soir ? Je suppose que tu n’iras pas à la Lunative. Tu comptes encore rester cloîtrée dans ta chambre ? Ca te ferait du bien de sortir.

- Non Papa. Je n’ai vraiment pas envie de sortir. Vas rejoindre Viviane, toi, mais personnellement, je préfère rester seule… Surtout que Ryng n’est toujours pas revenu.

- Mais tu sais qu’il parcourt Unerse pour y faire régner la paix. Ce n’est pas pour autant que tu doives souhaiter la guerre ici pour qu’il fasse irruption. Laisse-le donc à ses affaires.

- Il me manque. Araya baissa les yeux. Sa voix faisait quelques trémolos qu’elle réussit à contenir. Bien que son père sût à quel point elle souffrait.

Il lui passa la main dans ses cheveux ébouriffés, ce qui la fit sourire. Mais hors de question qu’elle aille à cette ridicule fête. Cela ne ferait qu’empirer son sentiment de tristesse.

Elle rentra chez elle. Le chemin, parsemé de pierres pointues et dangereuses, elle le connaissait par cœur. Il menait à une maisonnette en bois, très rustique et pourtant autant résistante. Quoiqu’un peu bringuebalante. Sa chambre était la pièce la moins accueillante de la maisonnée, mais elle l’avait fait exprès.

Un matelas posé à même la terre, une bibliothèque dont le bois était rongé par les mites, voici tout ce qu’il y avait là. En soupirant, Araya se laissa tomber sur son matelas. Elle y resterait jusqu’au matin suivant. Un flot de pensées envahit son esprit, l'emmenant loin de là, près de son frère, dans son service qu'elle haïssait tant.

Lorsque la lune fut haute dans le ciel de la nuit, Araya entendit rentrer son père. Par sa démarche, on le sentait guilleret. Il avait encore dû un peu trop boire... Mais des bruits de pas furtifs, presque inaudibles, se firent entendre, passant devant la porte de la chambre de la jeune fille. Une femme ? Cela devait sûrement être cela, il avait encore ramené une de ces putains à la maison. Mais le fait qu'un deuxième rire ne se joignît pas à celui de son paternel alerta Araya. Dans l'ombre de sa chambre qu'on aurait pris pour un dépotoir, elle s'arrêta de respirer pour mieux écouter. La nuit l'écrasait, bien qu'elle n'en ait aucunement peur. Plus rien. A par les hoquets ivres de l'homme de la famille.

Elle l'entendit s'allonger d'un mouvement brut sur son lit, dans la chambre voisine à la sienne. Puis plus rien. Comme une souche il s'était prêté aux caprices du sommeil. La jeune femme sourit. Demain, il aurait une surprise.

Araya n'attendit pas longtemps le sommeil, qui vint la cueillir dans le rayon de lune qui traversa la vitre de sa fenêtre. Les pas se dirigèrent vers la porte. Légers. Cette dernière s'ouvrit dans un grincement. Qui ne réveilla pas la jeune fille. Une silhouette élancée, féminine, apparut dans l'entrebâillement. D'un rapide coup d'œil, elle ne vit personne dans la pièce. C'était juste un placard à balais. Sa tâche était accomplie.

Ce fut le soleil qui réveilla Araya. Un de ses rayons vint danser sur ses paupières. Quelque chose clochait... D'un coup, son buste se dressa. Trop rapide pour quelqu'un qui vient tout juste de se réveiller. Trop prompt et raide pour que ce soir un corps endormi qui l'exécutât. Quelque chose s'opérait là, inconcevable, sous ses yeux et dans son corps. Instinctivement, elle résista à cette force invisible. Vraiment... Quelque chose clochait.

Le silence de la nuit avait fait place aux bruits matinaux, du réveil de chacun des êtres. Mais il manquait quelque chose. Une chose de réconfortante, de douce et rude à la fois, une chose qu'elle n'avait jamais imaginée perdre. Doucereuse, Araya sortit de sa chambre en tentant de contrôler ses gestes. Ils semblaient obéir à quelqu'un d'autre qu'elle, et son esprit n'avait pas l'intégralité de son contrôle physique. Fait étrange. Cette force continuait de grandir en elle, inébranlable. Mais la jeune fille se concentra sur ce qu'elle avait à faire : un bon déjeuner pour son père. Elle luttait contre son instinct qui voulait qu'elle fuie sa maison, sans se retourner. Cela s'était déroulé ainsi plusieurs fois déjà, mais jamais avec une telle intensité. Comme si sa vie en dépendait...

Quelle drôle d'idée !

Continuant de préparer le déjeuner, elle tenta néanmoins de décrypter ce qu'il se passait en elle. Elle sentait ses muscles bouillir et s'échauffer, ses sens se développer étrangement : elle entendait mieux et plus, voyait chaque nuance de couleur plus précisément, sentait chaque souffle d'air sur sa peau et des odeurs qu'elle n'aurait soupçonnées lui chatouiller les narines.

Cette ébullition la mettait mal à l'aise.

Elle n'aimait pas sa magie.

Et là encore moins.

Araya secoua sa tête, emportant ses longs cheveux châtains sous un rayon de soleil passant par la fenêtre. Le plateau qu'elle tenait dans les mains tangua dangereusement mais elle réussit d'un mouvement de poignet à le redresser. Elle était trop angoissée. Qu'est-ce qu'il se passait ?

Elle partit donc pour amener ce fameux déjeuner à son père. La porte déjà entrouverte, elle n'eut qu'à la pousser d'un coup de hanche.

Ce fut de justesse que le plateau ne tomba pas parterre.

Son père, comme à son habitude, était couché sur le côté droit. Cela lui permettait de ronfler un peu moins fort. Mais un morceau de fil de pèche se trimbalait sur le sol, juste devant ses yeux... Ouverts. Un flux d'informations emportées par le sommeil revint à la mémoire d'Araya : Des bruits de pas, la porte qui grince, des bruits de déglutition étranges...

Puis une douleur.

Intense. Immense. Insupportable.

Là... Au fond de son cœur.

Plus là. Plus jamais. C'était donc ça. Un instant, elle fut tentée de se laisser aller complètement aux pulsions de sa magie. Mais elle se reprit vite. Il ne fallait surtout pas partir comme ça. Avec une énergie dont elle n'aurait pas soupçonné l'existence, elle sortit pour creuser. De ses mains. Comme si sa vie en dépendait. Peut-être qu'elle en dépendait d'ailleurs.

Creuser. Encore et encore.

Lorsqu'elle eut fini, elle réussit à placer son père dans le trou créé à cet effet. Ses funérailles furent brèves, temps oblige. Se détournant une dernière fois de son père, elle entra dans la maison la tête basse.

Des vivres, il lui fallait des vivres. Ses muscles lui faisaient mal tellement elle s'efforçait de les contenir pour ne pas fuir, pour ne pas laisser sa magie prendre le dessus. Elle détestait littéralement ça. Méthodiquement, elle prit ce qu'il fallait de nourriture et d'eau pour une semaine. La première grande ville se dressait à une semaine de là. Elle devait y faire un tour. Trouver un cheval. Pour aller plus loin.
Une fois que tout fut mis dans un sac, elle le passa sur son épaule, jeta un dernier coup d'œil dans sa maison. Non, plus sa. Juste un souvenir. Il fallait tirer un trait. Il lui fallait fuir.

Dans un soupir, elle ouvrit la porte... Et ne la referma pas. Ici, les portes ouvertes montrent un malheur survenu. Dommage.

Dans un dernier mouvement de tête, elle courut. Comme elle ne l'avait jamais fait, avec toute la force et la rage qui s'étaient accumulées. Comme aucun humain n'aurait pourtant pu le faire.

Sauvage.

Son frère. Il lui fallait trouver son frère. Son cher frère qui lui manquait terriblement. Elle ne savait pas trop où chercher. Dans le nord sûrement. Loin au-dessus, vers la capitale. Dans l'immense montagne qui surplombait son village... Enfin, le village qu'elle avait quitté. Au fur et à mesure de sa montée par les sentiers escarpés, mais pourtant déjà très loin de son ancienne maison. Le prochain village était à trois heures de marche de cette dernière... A allure normale. Calculant rapidement, Araya s'aperçut qu’il ne lui restait que trois quarts d'heure de marche avant d'atteindre Abis.

Elle se souvint la première fois que son père avait enfin accepté de l'y emmener, lorsqu'elle eût douze ans. Le chemin lui avait parut long... Mais ce n'avait plus été rien après qu'elle eût vu le village : Bien plus animé que le leur, et tellement plus décoré ! Une merveille pour ses yeux innocents, n'ayant vu que très peu de choses faites par les hommes jusqu'alors. Bien qu'au fond d'elle, elle préférât intensément l'univers de la nature et tous ses secrets.

Cela faisait quelques années qu'ils n'étaient pas retournés dans ce village coincé au pied de deux parois impressionnantes de verticalité. D'ailleurs, elle avait toujours trouvé son emplacement stupide : tout pouvait arriver dans un endroit comme celui-là : le vent est toujours plus violent à partir du moment où il s'engouffre quelque pars, les orages ont beaucoup plus de chance de faire des inondations dans le gouffre, et même la neige dans la période de l'année adéquate pouvait créer de sérieux dommages. Encore plus impressionnant, il ne s'y était pourtant jamais passé de telles choses, de catastrophes naturelles pourtant courantes le long du pied de la montagne.
Le paysage qui s'offrait à elle était absolument magnifique : marchant le long d'un précipité, elle avait droit à une splendide vue en plongée sur la vallée. Ici et là, on pouvait distinguer de petits hameaux le long de la Gupi, un des affluents du fleuve Yu, et pas des moindres : l'eau y passait toujours en grande quantité grâce aux neiges éternelles de la montagne. Et les habitants n'avaient jamais eu l'idée de s'en plaindre, bien que la capitale eût considérablement réduit le flux de toutes les rivières prenant leur source au cap Belpoint pour l'utiliser à ses propres fins. Parfois, on pouvait voir un fragment de route sablonneuse passer entre les maisons et fermes, foulées la plupart du temps par des eqhibans imposants.

La jeune fille se souvint d'une des fois où elle avait failli perdre la vie à cause de l'un d'eux : c'était le soir et elle revenait chez elle après avoir cueillit des vivres cherchés dans la forêt. Sur la route, elle courait. Pas parce qu'elle avait peur de la nuit ou était pressée, mais juste parce qu'elle aimait courir depuis toute petite. Courir vite pour sentir ses cheveux s'envoler dans son dos, même avec un panier faisait presque la moitié de son poids. Et là, en face d'elle était arrivé deux eqhibans avec une roulotte. Lancés dans un grand trot, leur propriétaire semblant pressé. D'un coup, la jeune fille s'était arrêtée, complètement incrédule devant la prestance et la stature des animaux. Elle connaissait déjà les chevaux de trait, larges et forts qui s'occupaient des travaux premiers dans les champs. Elle en avait entendu parler, certes, mais se retrouver face à face devant l'une... même deux de ces créatures était miraculeux pour elle.
Et pourtant très dangereux.

Les deux eqhibans avaient bien sûr la stature imposante des chevaux de labeur, mais encore plus étrange, ils possédaient au niveau de la pointe de chaque épaule un os à vif, très pointu et résistant. Ces os avaient tout l'air d'être des armes, ce qui rendait les eqhibans encore plus effrayant, loin s'en faut, surtout en voyant les étranges crocs qui leur sortaient de la lèvre supérieure, n'ayant qu'une fonction : déchiqueter.

Et plus tard, Araya avait appris qu'en réalité, ils étaient tout simplement carnivores mais pas agressifs pour un sous, sauf cas exceptionnel, cela allait de soi. Bien que certains acquisiteurs les habituassent à la violence.

Soudain, un événement incongru la ramena à la réalité : le soleil venait d'être caché ! Levant les yeux au ciel, il avait déjà réapparu. Mais une immense tache noirâtre avançait un peu plus loin. De très loin, on l'aurait pris pour un oiseau. A cette distance, on pouvait pourtant distinguer quatre pattes et une queue imposante, hérissée de pics. Les ailes n'avaient non plus rien à voir avec celles d'un oiseau : plutôt inspiraient-elles la vue d'une chauve-souris, fine membrane presque transparente et qui pourtant absorbait avec une impressionnante véracité la lumière. L'ombre de la créature, immense, passait sur le paysage sans pourtant créer de réactions vives de la part des animaux. Serait-elle vraiment dangereuse ?

Un frisson d'excitation parcourut le dos de la jeune fille. Il y avait encore tant à découvrir ! Mais pour l'instant, sa détermination l'emmenait près de son frère. Et le village commençait à montrer ses premières maisons. Maisons faites de pierres, de chaume et de tuiles en ardoise. Des habitations pittoresques qui frappèrent la jeune fille au cœur, bien qu'elle n'eût pas l'âme à virevolter le long des rues. Il lui fallait trouver un moyen de transport. Elle savait que plus loin, il y avait des paysans qui descendaient jusqu'à Juki pour vendre leurs bêtes, et espérait qu'ils ne seraient pas déjà partis : elle aurait donné quelques pièces d'argent en échange du voyage.

De peur et d'empressement, Araya se mit tantôt à courir. Pas comme elle avait pu le faire une heure plus tôt, mais de manière régulière... Elle aimait courir. En quelques minutes, elle retrouva la ferme. Une dizaine de chevaux, le double d'eqhibans et quatre mangohotr, voici les animaux qui attendaient sagement devant la bâtisse qu'on vienne les chercher. Araya regarda précisément les mangohotr : ces chiens étranges à deux têtes l'intriguaient depuis son enfance. Deux têtes, donc, et avec un poil changeant selon les individus. Une carrure imposante de chien de garde, on devinait aisément qu'ils pratiquaient un exercice régulier et difficile, pour surmonter n'importe quelle épreuve. Les mangohotr apprivoisés n'étaient plus agressifs, mais leurs ancêtres sauvages possédaient un barbarisme choquant et terrorisant. Ils avaient fait des carnages incroyables dont un avait décimé tout un pays. Mais heureusement, les gouvernements avaient vite trouvé une solution radicale à cet envahissement : collecter tous les œufs de mangohotr, que l'on nomme mangoss, et tuer les individus aptes à la reproduction. Car, en effet, les mangohotr ne peuvent se reproduire qu'une fois dans leur vie et une fois cette période passée, leur poil devient d'une couleur noir brut.




Si vous aimez, je mettrai peut-être la suite... Soyez sages ! Razz

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Jasper Hale
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MessageSujet: Re: Un début d'histoire   Un début d'histoire Icon_minitimeJeu 24 Juil - 0:08

Raaaaa trop bien clap

Vivement la suite Very Happy
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MessageSujet: Re: Un début d'histoire   Un début d'histoire Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 15:15

Y'a personne qui dit rien, moi je dis que vous êtes des fainéants et que vous avez la flegme de tout lire ! Sérieux

Sinon, merci Jazz ! Very Happy
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Maïween Fornell
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MessageSujet: Re: Un début d'histoire   Un début d'histoire Icon_minitimeJeu 30 Oct - 21:55

Je viens de tomber sur ton début d'histoire et c'est vraiment super cheers

Sincèrement j'aime beaucoup ta façon d'écrire et puis je suis particulièrement friande d'autres mondes et de dérivés d'univers alternatif.

Bref tout ça pour dire un joli début qui m'amènes à poser une question: à quand la suite? Very Happy
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MessageSujet: Re: Un début d'histoire   Un début d'histoire Icon_minitime

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