Première rencontre (PV Alice)

Le Lycée de Forks était désert pour l'été. c'était un lieu propice au calme et à l'isolement. Un lieu tout à fait parfait pour William car il était bordé d'une bande de forêt qui lui permettait de si dissimuler si toutefois quelques personnes passaient par là.

Cela faisiat maintenant deux mois qu'il avait commencé son sevrage. Et bien que cela fut dur, le soulagement, qu'il ressentait, valait vraiment la peine de souffrir ainsi. Au moins il commençait à supporter ce qu'il était devenu, c'est-à-dire un vampire, lors de cette nuit de la Saint-Valentin de 1929.

Evidemment tout n'était pas aussi rose qu'il espérait. Il fallait que William reste souvent enfermer dans la maison afin de s'habituer progressivement à l'odeur humaine. Mais bon la présence de Bella l'y aidait sans qu'elle ne le sache vraiment.

Bien sur personne n'était au courant que lors de son escapade à Port Angeles, il l'avait rencontrée. Il avait réussi à se maîtriser mais cela lui avait demander beaucoup mentale pour résister. Il avait d'ailleurs écourté l'entretient afin de respecter les règles que jasper lui avait impossé.

Mais ce soir, il avait eu besoin de sentir la nature autour de lui. Il avait de s'immerger dedans. Cela lui rappelait son enfance en Ecosse. D'ailleurs les highlands lui manquaient énormément. Il ne les avait pas revues depuis son départ à l'âge de seize ans de la mère patrie.

Comme chaque fois qu'il s'octroyait un moment d'évasion, Will avait emmené sa guitare. C'était la seule chose qui l'apaisait un peu. Car même s'il était un solitaire, il ne s'habituait toujours pas à cette solitude qui faisait parti de son univers. Lui qui avait grandit dans une famille nombreuse persevait cette existence comme une plaie au creu de son coeur inerte depuis des décennies.

Le jeune homme en apparence était donc adossé contre le tronc d'un arbre à l'abri des regards. Il gratait sa guitare en fredonnant des airs anciens de son pays. Il revoyait aussi par moment quelques brides de souvenirs. Sa mère, ses frères et ses soeurs, son départ pour wson rêve américain...

Malgré le fait qu'il était plongé dans ses pensés, les sens de William restaient sur le quivive. Il fallait dire que depuis qu'il avait fait cette étrange rencontre avec cette femme loup, il se demandait quelles étranges créatures, il pourrait encore croiser.

Puis il y eut une odeur qui vint lui chatouiller les narines. C'était familier. Will continua à laisser courir ses doigts sur les cordes. Et au fil de la musique, il perçut alors un léger bruissement d'air. Cela aussi il en avait l'habitude car la seule créature capable de se déplacer ainsi ne pouvait être qu'un vampire. Cependant il ignorait qui cela pouvait être. Il ne chnagea pas sa position et attendit que le nouvel arrivant se manifeste...

Alice avait été si absorbée par la préparation du mariage que, d'une part, Bella avait fini par demander grâce pour pouvoir avoir un minimum de temps à elle... Enfin de temps avec Edward, seule à seul, entre amoureux, plus exactement. Et d'autre part, elle avait à peine sentit la soif se glisser peu à peu en elle, il était temps pour elle d'aller chasser.

La petite vampire avait fini par abdiquer et accorder un week-end entier de repos à l'organisation assez frénétique qu'elle avait mise en place. Aussi Bella et Ed' s'était réfugié dans un recoin de la maison, qui n'était autre que la chambre de ce dernier mais tout à chacun des habitants avait fait mine de ne pas savoir et leur avait laissé la paix.

Et la brunette était partie, en solitaire chassé dans les montagnes au delà de Seattle. Elle aimait partir loin pour se nourrir, déjà pour ne pas céder à une quelconque tentation, mais surtout par plaisir. Le plaisir de gambader à toute vitesse dans les forêts désertes, de sentir le vent lui ébouriffer les cheveux, d'entendre chaque craquement des arbres, chaque pas des animaux...

Savourant ce petit intermède dans ses folles journées, oscillant entre pour-parler avec la future mariée, liste d'invités, plan de table, livraison de fleurs, décoration, distribution des rôles, recensement des cadeaux et bien entendu taquiner son frère sur chaque sujet possible et imaginable, elle se délecta de sa chasse et de sa ballade.

Finalement, il lui fallut rejoindre sa demeure et alors qu'elle courait sur le chemin du retour, elle se demandait comment occuper son dimanche oisif. Bien entendu, l'esprit imaginatif de la demoiselle avait fonctionner à plein régime, mais un peu de rangement dans la maison s'avérait indispensable.

Surtout qu'un vampire venu de Chicago séjournait chez eux. Alice n'avait fait que le croiser rapidement, entre deux passages et deux discussions. C'était surtout Jazz qui s'occuper du nouveau venu. Ce dernier désirait être sevré, se refusant à toucher à nouveau à du sang humain. Son mari avait expliqué à la vampirette que le sevrage n'était pas simple, mais que le dénommé William avait de la volonté et une grande détermination.

A bien y réfléchir, cela allait faire deux mois qu'il vivait par intermittence chez eux et la voyante n'avait jamais eut l'occasion de lui parler, c'était quand même fou! C'est sans doute pour cela que l'éternelle jeune femme s'arrêta et huma l'air en passant à Forks. Elle sentait son odeur, qui embaumait parfois certaines pièces de la demeure des Cullen ou qui imprégnait les vêtements de Jasper.

Aussi la petite brune décida d'aller à sa rencontre et d'avoir une petite conversation avec lui. Il faisait nuit désormais, elle s'était attardé à Seattle plus longtemps que prévu. Il fallait avouer, qu'outre son périple pour sa survie, elle n'avait pas résisté à une petite virée shopping. Ce qui expliquerait la livraison qui surviendrait dans quelques jours...

A mesure qu'elle avançait, l'odeur se faisait plus forte. Alice aimait beaucoup les effluves sucrées et douces que dégageait ses semblables... Sans aucun doute, le vampire se trouvait non loin du lycée, certainement vers la petite forêt. Mais voilà que la miss discernait une mélodie. Elle tendit l'oreille et son ouïe fine perçu très nettement le son d'une guitare, sèche d'après ses quelques connaissances en musique.

Elle avança vite, sans bruit perceptible pour les faibles oreilles humaines. Mais il ne faisait aucun doute que Mr Mac Culloch l'avait entendu. Elle ralentit l'allure et arriva à une vitesse humaine devant l'inconnu. Il avait l'air d'un solitaire, mais c'était peut-être l'ambiance de la nuit et son instrument qui procurait cet effet.

Néanmoins, la petite vampire s'avança de son pas dansant et aérien puis lui tendit la main, en disant quelques mots:
- Bonsoir William, nous ne nous sommes jamais vraiment vus jusqu'à maintenant. Je suis Alice, la soeur d'Edward et la femme de Jasper.

Elle sourit, ils se serrèrent la main et elle lança la conversation, d'un ton joyeux:
- Alors, comment se passe ta nouvelle vie dans la tranquille petite ville de Forks?

William observa la vampire qui s'approchait de lui d'un oeil des plus curieux. La jeune femme se présenta en lui disant qu'elle était Alice, la compagne de Jasper et sans qu'il est le temps de dire un mot, elle lui avait pris la main pour la serrer. Appremment elle était très à l'aise avec les inconnus ce qui n'était pas vraiment son cas à lui. Non malgré la sécutité que lui offrait la maison Cullen, il continuait de se méfier des autres vampires en particulier les femmes. Même si il n'en avait pas conscience, toute cela était du sans aucun doute à la manière dont Mathilde l'avait traîté pendant toutes ces années.

Le petit bout de femme en face de lui se mit à sourire et continua alors de le questionner.

- Ma vie ici ?

A cet instant, il eut un sourire ironique.

- Cela fait lontemps que je n'ai plus de vie que se soit à Forks ou bien Chigago avant.

En disant cela, Will était résigné. Non sa vie il l'avait perdue le 14 Février. aujourd'hui tout ce qui lui restait c'était une sorte de survie dans un état entre la vie auquelle il n'avait plus le droit et la mort qui ne voulait pas de lui. voilà comment il se sentait mais cela, il ne l'avouerait jamais à personne.

- Pour l'instant j'essaie d'apprendre à me tenir ce qui est déjà bien suffisant surtout si par la suite, je vais avec vous tous à la fac.

Contrairement à la famille cullen, William n'avait jamais été à l'école comme eux aussi longtemps. Il avait du arrêter très tôt après la disparition de son père à la guerre pour aider à la survie de sa famille. Oh il n'était pas bête. Il savait lire et écrire correctement. Mais sa vie d'humain c'était ensuite résumé à celle d'un gangster même si il ne l'avait jamais appréciée. C'était tout ce qu'il avait réussi à faire après son départ de l'Ecosse. La seule chose pour laquelle, il avait eu un peu d'intérêt était la guitare. Il avait appris en observant les autres et cela lui avait permis de trouver un peu de paix au cours de ses années. Comme il en avait discuté avec Jasper, il se rendait à l'université, la seule chose où il pourrait réussir serait la musique pour le reste c'était perdu d'avance.

William laissa de nouveau ses doigts vagabondés sur le morceau de bois. La mélodie était belle mais renfermée une profonde tristesse. Il ajouta alors à l'encontre d'Alice :

- Si tu n'aimes pas ce morceau je peux changer.

L'écossais était ainsi assez replié sur lui-même et ne se confiait que peu. Mais ce n'était pas un traitement réservé en particulier à Alice, c'était soimplement la nature que lui avait forgé la coexistence avec Mathilde...

En arrivant et en assommant ce vampire avec son éternel blablatage, elle avait bien sentit que quelque chose de profondément triste émanait de sa personne. L'air mélancolique qu'il jouait, son attitude peu ouvert, son regard, en disait long sur sa personne, surtout pour Alice, qui avait appris à observer et à comprendre au cours de son siècle d'existence. Et son don n'était pas innocent, il voulait bien dire qu'elle était une personne attentive et intuitive.

Sa pensée se confirma quand il lui dit, un sourire ironique sur les lèvres, que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus de vie. La petite vampire comprit bien vite qu'il parlait de son statut de vampire, qu'à ces yeux la vraie vie avait pris fin le jour où il avait été changé. La personne qui avait fait de lui un buveur de sang devait avoir aujourd'hui très mauvaise conscience.

Ce refus de sa condition signifiait, fans l'esprit de la demoiselle, que son éducation n'avait pas été accomplie correctement. Etre aussi mécontent de son immortalité, vivre dans la morosité constante, cela était le signe évident qu'il n'avait pas été aimé et guidé comme il le fallait. Devenir un être de la nuit peut s'avérer difficile, si une personne n'est pas aidée et aimée durant ce processus, il est normal qu'elle ne l'accepte pas.

William expliqua que pour le moment il apprenait à se tenir, pour peut-être se rendre avec le reste de la famille Cullen/Hale à l'université de Juneau à l'automne. Il estimait que c'était déjà amplement suffisant. Avanat que la vampirette ait pu en placer une, il recommença à jouer, agissant comme si elle n'était pas là, plongé dans son univers.

Il jouait très bien, c'était incontestable. de plus le morceau était très beau, bien qu'imprégné d'une profonde tristesse... Il s'arrêta, en lui demandant si le morceau lui plaisait, auquel cas il pouvait en changer. Alice sourit et répondit:
- Non, non, ce morceau est magnifique. Il est juste un peu triste.

Profitant d'avoir récupérer la parole pour la monopoliser un moment, la brunette poursuivit:
- Tu sais William, je ne suis pas sûr que devenir végétarien suffise entièrement. Il serait peut-être bon d'apprendre à être heureux. Ca ne se perd pas le sourire, ça s'oublie seulement*. Et tu as l'éternité pour retrouver comment faire.

Soudain, la "jeune femme" eut une absence. Son regard se perdit au loin et elle sembla fixer le paysage sans le voir. Cela ne dura qu'une seconde et elle hocha la tête pour reprendre ses esprits. Le nouveau venu la regardait d'un air un peu inquiet et elle sourit:
- Excuse-moi, j'ai eut une vision. Je ne sais pas si Jasper te l'as expliquer, mais je vois l'avenir. Enfin, c'est un peu plus compliqué que ça, mais c'est une explication suffisante non ?

La brune s'installa au pied de l'arbre et ferma les yeux. Elle s'adossa au tronc du chêne massif et inspira profondément. Sa vision était moindre, mais elle l'avait prise par surprise, surtout qu'elle s'était interrompue brusquement. Elle avait d'abord vu le mariage et un cri puis le noir total. ce qui devait signifier la présence de loup...

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* Damien Saez

William avait aprécié le compliment d'Alice. D'ailleurs la jeune femme avait vu juste au sujet de sa mélancolie. Au moment où il allait rétorquer à la brune que cette éternité, il n'en avait pas voulu. Que chaque jour, il haissait un peu plus ce que sa nature le poussait à faire pour survivre et qu'il aurait donné n'importe quoi pour disparaître de la terre ce fameux soir de février, resté tristement célébre dans les mémoires des hommes en core aujourd'hui, elle eut comme une absence. Cependant quelques secondes plus tard, la jeune femme revint à elle.

William s'empressa de demander si tout aller bien et Alice lui dit de ne pas s'inquieter.

- Non Jasper ne m'a rien dit à ce sujet.

A ce moment une question traversa l'esprit du vampire :

" Est-ce que tous les vampires manifestent des capacités comme celle de Jasper, Edward, Mathilde et elle ? Ou est-ce quelque chose d'exceptionnelle ? "

Toutefois il n'osa pas la poser car le jeune homme n'aimait pas qu'on remarque son ignorance sur ce qui conserner sa nature surtout quand on est aussi âgé que lui. Il s'était même aperçu que Bella, qui était humaine, en savat bien plus que lui sur sa propre nature.

- Oui ton explication me suffit.

Will se remit à gratter les cordes avec cette perplexité supplémentaire en lui.

Pourquoi Mathilde lui avait tant cacher de chose ? Pourquoi avait-elle décidé de le transformer en le traitant de cette façon ?

Il avait bien evidemment remarqué immédiatement la différence avec la famille Cullen et son sentiment d'amertume n'avait fait que grandir à l'encontre de sa créatrice. Au point que par moment, il rêvait de la retrouver et de la faire disparaître à jamais.

A cet instant, le morceau de musique devint plus agressif et le doigter délicat du châtain changea pour être beaucoup plus rapide. Après avoir maltraité quelques secondes sa guitare, il s'arrêta net de jouer à bout de souffle comme si il venait de courir un cent mètres ce qui était assez ironique pour un être de son espèce. Il souffla alors soudain d'une voix douce qui constratait parfaitement avec la tension dans son corps :

- Pardon Alice... Je ne suis pas la plus agréable des compagnies. Je ne fais vraiment pas preuve de la bonne éducation que ma mère m'a enseigné de mon vivant... J'espère que tu m'entiendras pas rigueur... Parfois c'est si difficile... D'accepter pour moi...

William garda la tête baisée, honteux de ce comportement qu'il affichait devant la jeune fille et qui était plus fort que lui...

William répondit que Jasper ne lui avait pas fait part du don de sa petite femme. Elle sourit, pensant qu'il s'agissait là d'une démonstration supplémentaire de son côté protecteur. La vampirette repensa au jour de leur rencontre, où il l'avait salué d'un "b'jour m'dame" typique des bons gentleman du Sud. Il avait évolué, avait appris à vivre éternellement mais restait toutefois fidèle à sa nature.

Fait assez rare chez elle, Alice ne répondit pas quand son interlocuteur lui dit que son explication suffisait, elle ne s'étendit pas en bavardages qui n'avait aucuns rapports avec ce qui avait été dit précédemment, elle se contenta d'étirer ses petits bras menus vers le ciel, tel un félin. Elle appréciait la musique de William, malgré la tristesse qui en émanait.

C'est alors qu'il se mit à gratter les cordes d'une manière plus agressive, la mélodie perdant son côté délicat et doux qui avait plut à la brunette. Cette dernière releva la tête vers le nouveau venu dans sa famille, intriguée et surprise de ce changement brutal et imprévisible de comportement. L'action ne dura quelque secondes et le musicien cessa de malmener son instrument, se retrouvant à bout de souffle comme un humain après une course effrénée.

Mais la course n'épuise pas un vampire, d'ailleurs un vampire ne ressent aucune fatigue, techniquement parlant. Mais cela ne l'empêche pas de ressentir des choses et l'émotion a parfois bien plus de quoi couper le souffle qu'un sprint. La respiration... Quelque chose d'inutile pour les personnes comme Alice et William, mais qu'il faisait tout de même, ancien réflexe humain indélébile et indispensable pour vivre en société.

Alors que la tension provenant du vampire mélancolique était palpable, il pris la parole d'une voix douce et s'excusa de son attitude, qui n'était pas un bel exemple de sa bonne éducation humaine. La petite vampire eut un nouveau sourire, d'une grande tendresse mais tout de même rayonnant. Elle répondit, du ton sérieux mais pétillant qui lui était propre dans ce genre de circonstances:
- Ce n'est rien William. Je comprends qu'il soit difficile pour toi de t'adapter à une nouvelle vie, si déjà tu n'acceptes pas ta nature.

Comme toujours, une fois lancée la "jeune femme" allait au bout des choses, même si cela lui prenait parfois du temps:
- Je ne sais pas qui tu es, d'où tu viens, ce que tu as vécu. Mais je sais qu'il peut-être dur d'accepter de devenir une créature de la nuit. Peut-être n'as-tu pas eut l'accompagnement nécessaire...

Alice hésita un instant, ne sachant pas bien si elle devait aborder le sujet ou non. Mais elle avait le pressentiment que ce garçon était digne de confiance, même si elle ne possédait pas la capacité d'Edward pour le vérifier:
- J'ignore si Jazz t'as parlé de... son passé. Je ne le ferais pas, je n'en ai pas le droit mais je peux te dire que pour lui aussi ça a été très difficile. Mais tu vois, il s'en est sorti. Ce qui veut dire qu'il n'y a aucune raison que toi, tu ne sois pas heureux.

La brunette eut un nouveau sourire réconfortant et conclut:
- Un jour, il t'en parlera peut-être de lui-même. Mais si tu en as besoin, poses lui la question. Il sait écouter et aider et s'il te fait confiance, il te racontera l'essentiel.

Il ne vint même pas à l'esprit de la petite vampire qu'elle parlait trop ou que William n'avait pas envie d'être aidé et réconforté. Elle agissait comme bon lui semblait, distillant son infaillible optimisme chez tout à chacun...

William était impressionné par ce petit bout de femme qu'il avait à ses côtés. Jamais personne n'avait été aussi gentil avec lui d'une manière si spontanée. Il se dit que les cullen avait de la chance en particulier Jasper. Décidément son clan était plein de surprises. Pour la première fois, le jeune homme pouvait sentir ce que le mot amour et famille voulait dire dans son espèce. Il ne savait pas si d'autres fonctionnaient ainsi mais il aurait donné n'importe quoi lors de sa transformation pour avoir eu la chance de croiser des êtres ainsi.

- Merci de ta solicitude Alice.

C'est les seuls mots qui sortirent de la bouche du châtain. Et apparement c'était un effort inhabituelle pour lui d'exprimer ainsi ses sentiements.

- En tout cas, j'espère que tu as raison. Qu'un jour je pourrai supporter ce que je suis afin d'être en paix comme vous tous...

C'était ce qui le tenait le plus à coeur.

- Pour ce qui est d'être heureux, je ne sais pas si je le mérite vu ce que j'étais dans ma vie humaine et dans celle de créature de la nuit... J'ai fait tellement de choses horribles... Tu ne peux pas t'imaginer... J'ai déçcu tellement de monde...

La culpabilité était bien présente dans chacun des mots de William. Et sans savoir pourquoi il se mit à raconter.

- Comme tu as pu t'en douter ou Jasper te le dire, je n'ai pas choisi de devenir un vampire. Cela m'a été imposé, il y a presque quatre-vingt ans maintenant.

Il fit une pause les images affluaient une fois de plus dans son esprit sans pouvoir les faire se stopper.

- La vampire qui m'a transformé Mathilde voulait au départ un fils, un compagnon. Mais sous ses airs de femme douce et aimante, elle n'était qu'un monstre. La première année, je ne réfléchissais pas à mes actes. Je tuais tout ce qui passait à la portée de mes crocs. Puis la soif s'est soudain apaisée et une forme de raisonnement est revenu en moi. Comment ? J'en sais rien. Mais j'ai éprouvé de la compassion pour les gens qui avait été mes victimes et alors je me suis mis à détester le fait de tuer pour vivre....

La colère pointait à nouveau le bout de son nez mais Will se maîtrisa malgré le ton grave de sa voix.

- J'ai refusé alors de me laisser aller à ce que j'étais et Mathilde m'a imposé sa volonté. Je ne sais pas comment non plus. Elle essayait de développer mon côté de tueur. Et plus je faisais de victimes plus elle m'aimait. Cependant quand je désobéisais, elle se moquait de moi, jouait sur ma honte et devenait même violante. Toutefois quelque chose continuait à m'empêcher de me rebeller.

A cet instant, le vampire posa sa guitare à côté de lui le dos toujours appuyait sur le tronc. Il ne regardait pas Alice sinon celaa aurait trop difficile de continuer. Il se contenta de fixer devant lui.

- Puis avec le temps, les choses ont empiré. Je restais de plus en plus de temps sans me nourrir pour ne pas faire de mal. Mais par moment, la soif était plus forte et mes instincts reprenaient le dessus. Mathilde se moquait encore et encore... Jusqu'au jour où elle n'a plus eu autant d'influence. Elle perdait de son emprise. Elle s'en est aperçue. Je devenais une gêne alors elle a envisagé de me supprimer. Je l'ai entendu pendant qu'elle parlait au téléphone. C'est là qu'il y a eu une allusion à ta famille. Alors j'ai voulu tenter ma chance et je me suis enfui de l'appartement en espérant que vous voudriez bien m'aider...

Le silence de la nuit reprit ses droits. Will n'osait toujours pas jeter un coup d'oeil à la brune. Il avait si honte.

Le vampire lâcha amèrement :

- Je ne suis ni un homme, ni un vampire... Je ne suis qu'un lâche indigne de vivre...

Il reprit sa guitare et la tint contre lui. Il gratta les cordes une fois de plus et la mélodie fut encore plus mélancolique...

Alice eut un simple sourire quand Will la remercia de sa sollicitude, cela lui semblait tout à fait normal. Elle aimait venir en aide aux gens, son don n'était pas innocent il était l'illustration de son intuition et de sa faculté à écouter non seulement son coeur mais aussi celui des autres.

Le vampire assis à ses côtés reprit alors la parole, sa voix délicieusement douce prenant des accents de culpabilité et de regrets. Pour une raison que la brunette ignorait, il estimait ne pas mériter le droit d'être heureux. Elle ne comprenait pas, être heureux est non seulement un droit élémentaire mais aussi un besoin de toute personne pourvue de sentiments. Même s'ils n'étaient plus à proprement parler des personnes, ils avaient des émotions et même si leur coeur ne battait plus, il ressentait des choses.

Mais William, peut-être poussé par une envie naturelle et "humaine" de se confier, raconta sa transformation à la petite Cullen. Cette dernière était toute ouïe et écoutait attentivement ce qu'il lui disait, analysant aussi son regard fuyant, la sincérité de ses mots, ses tonalités de plus en plus grave, les faits qu'ils contaient aussi. Tout cela composait une histoire peu agréable et une nature tourmentée.

La vampirette attendait de voir si son interlocuteur en avait fini, quand il lâcha amèrement qu'il n'était ni homme, ni vampire, mais simplement une créature ne méritant que la mort pour récompense. Un instant, elle demeura clouée sur place de stupeur et de tristesse à l'égard de celui qui n'était qu'un inconnu quelques heures plus tôt. Puis, la pétillante demoiselle retrouva son dynamisme et sa mobilité pour aller s'agenouiller face au vampire.

Il avait recommencé à jouer et fuyait toujours son regard. Elle posa une main sur la guitare, l'obligeant à s'interrompre et, comme il ne la regardait toujours pas, prit son menton dans sa main et le força à plonger ses yeux dans ses prunelles dorées. Elle le lâcha puis chuchota, comme pour ne pas briser la douce quiétude de la forêt:
- Tu mérites le droit de vivre, n'en doutes pas, jamais. Tu es un buveur de sang, tu a été un nouveau-né incontrôlable et sauvage pendant une année, comme nous tous, et tu as subi la domination d'un semblant de femme violente et manipulatrice.

Présenté ainsi, Will passait effectivement pour un lâche et un monstre. Mais Alice n'en avait pas fini:
- Mais tu as regretter, tu as choisi de changer de vie, tu as pris un nouveau départ, au risque d'en subir les conséquences. Et c'est cela qui fait de toi quelqu'un de bien, tu as éprouvé du remords d'actes dont tu n'étais pas entièrement responsable, tu es donc quelqu'un de profondément et naturellement bon.

Le petit bout de femme se remit sur ses pieds menus et contempla l'hypothétique futur membre de sa famille, avec compassion et douceur:
- Tu as choisi de ne plus tuer, c'est un acte difficile en soit mais faire ce choix et en avoir la détermination l'est peut-être plus encore. Mais nous t'aiderons.

Un petit sourire, plus espiègle, se dessina sur ses lèvres fines et la demoiselle continua à monologuer:
- Est-ce que tu pourrais continuer à jouer maintenant? J'aime bien ta musique.

Alice avait un air très enfantin et naïf pour une vampire au don de voyance, âgée de plus d'un siècle... Elle s'installa de son pas dansant et gracieux contre l'arbre qui faisait face à William, un mètre les séparant et les feuillages des arbres leur offrant une sorte de toit...

C'était la première fois pour William que quelqu'un lui donnait un geste d'affection depuis sa transformation. Bien sur Mathilde avait bien tenté des choses mais il avait toujours réussi à résister au moins à cela. Il n'aimait pas d'ailleurs repenser à ces fois où sa créatrice jouait les séductrices. Cela le dégoûtait encore.

- Merci Alice. Mais malgré tes paroles, je n'en suis pas convaincu. J'ai appris que dans l'existence tout a un prix et je crois que je n'ai pas encore rembourser ma dette. Un jour, il faudra bien que je passe à la caisse payer mon du...

Il ne voulait pas la blesser ou lui tenir tête. Cependant c'était ce qu'il pensait en profondeur. C'est ce que lui avait inculqué Mathilde au plus profond de sa chair même si leur espèce était difficile à blesser. Sa créatrice lui avait montré l'art de la torture en l'expérimentant sur lui plus d'une fois même s'il n'y avait aucune trace sur son corps de marbre...

Puis le châtain ajouta en fixant Alice de ses prunelles grises encore:

- Mais peut-être que j'ai besoin de temps et qu'il me montrera au final que j'avais tord et toi raison... Enfin je l'espère...

Il continua à gratter sa guitare laissant ses émotions passées au travers de la mélodie, un reflet parfait de son être intérieur à cette seconde. Oui peut-être un jour il serait comme les cullen, capable de vivre parmi les humains sans redouter que ses instincts puissent le trahir à chaque instant. Il vait tellement de chose à apprendre.

C'est là qu'Alice lui demanda s'il pouvait continuait à jouer. Il hôcha légèrement la tête et la jeune fille alla s'installer en face.Il joua une bonne dizaine de minutes avant de rompre l'allégresse de ce moment unique entre lui et la musique.

Will posa alors ses yeux sur elle et demanda :

- Alice, je peux te poser une question ?

On sentait la gêne une fois de plus dans sa voix.

La brune fit signe que oui.

- Est-ce que tous les êtres de notre espèce développe des capacités comme celles d'Eddy, Jasper ou toi ?

Puis il hésita une seconde et ajouta plus doucement:

- Tu crois que Mathilde aussi a un don et que c'est pour cela que je n'arrivais pas à me rebeller ? Je sais que je ne suis pas innocent de mes actes mais je n'ai jamais compris pourquoi par moment je ne pouvais m'empêhcer d'obéir.

Cette question le travaillait depuis de longues années et continurait sans doute à le faire encore longtemps. Il attendit le jugement de la petite brune car elle était quand même plus enclin à répondre que lui à cela...

La petite vampire sentit bien que William n'était pas convaincu, il avoua lui-même qu'il avait encore des choses à payer, une dette envers ce monde. Au fond d'elle, la jeune Cullen pensait que c'était ses propres démons qu'il avait à affronter et que sa paix intérieure ne viendrait que quand il aurait réglé ses comptes avec lui-même. Mais certaines choses étaient toujours meilleures et plus instructives quand on les découvrait soi-même, et cette affirmation en faisait partie selon elle, aussi elle n'ajouta rien.

Puis la brunette se contenta d'un simple sourire, un peu énigmatique, quand il affirma devoir laisser du temps au temps. Elle ne pouvait qu'être d'accord, la construction d'une nouvelle vie, surmonter ses douleurs passées, tout cela ne se faisait pas en un jour et demander un profond et pénible travail sur soi, son esprit. Mais Will pouvait y arriver.

Le vampire accéda alors à sa requête et joua un peu de son instrument. La demoiselle semblait captivée, charmée par les notes qui s'élevait dans la quiétude de la nuit en la petite ville de Forks. Elle aimait beaucoup la musique, elle lui trouvait quelque chose d'envoûtant et jouait elle-même un peu. Mais son loisir favori dans ce domaine était de s'installer dans un fauteuil de sa grande demeure et d'entendre Edward jouer. Surtout quand il jouait pour Bella.

Mais William était également un bon musicien, il maniait divinement bien sa guitare. Mais, comme toutes les bonnes choses ont une fin, la magie cessa. La jeune fille éternelle battit doucement des mains, comme une enfant émerveillée au matin de Noël. Mais le vampire reprit la conversation, sur un ton plus sérieux et demanda l'autorisation de lui poser une question. Une lueur intriguée dans les yeux, la vampirette lui fit signe qu'elle était toute ouïe.

La question était inattendue, mais elle se ferait un devoir d'y répondre, cela allait de soit. Mais avant qu'elle n'ouvre la bouche, il précisa sa pensée, soupçonnant sa créatrice de posséder un quelconque don. Durant une fraction de seconde, Alice réfléchit puis finit par répondre, d'un voix douce et posée:
- Pour ta première question, c'est délicat de répondre de manière catégorique, donc je vais devoir faire long.

Ce n'était pas comme si cela changeait beaucoup, puisque la brune passait son temps à babiller à tout va:
- Les capacités comme celles de Jazz, Eddy et moi ne sont pas propres aux vampires. Cela ne se développe que chez ceux qui, humains, avaient déjà un don latent, la transformation l'a mis au jour d'une certaine manière.

Elle fit une très courte pause, le temps que Will assimile les information et poursuivit:
- Mais chaque être possède un petit talent à lui, une particularité, qui devient plus importante et plus frappante une fois que la personne devient un vampire. Un exemple tout bête: Rose était déjà très belle humaine et, maintenant, elle est beauté parmi la beauté. Ou bien Emmet: il était déjà puissant, il est devenu un concentré de force que seul un nouveau-né doit être en mesure de dépasser.

Maintenant venait la partie la plus délicate de la réponse, car une hypothèse autre qu'un don s'offrait à la jeune Cullen:
- Pour ce qui est de Mathilde, elle n'avait peut-être pas un don mais de l'influence sur toi. Peut-être ressentais-tu des sentiments pour elle, qui t'aveuglaient en sa présence...

Mais, à voir la tête de l'intéressé, la pétillante brunette n'avait pas touché juste. Aussi, elle reprit très vite:
- Mais si à chaque instant tu la détestais, tu n'avais qu'une envie c'était de la laisser tomber, de ne plus l'écouter ,mais que, malgré tes efforts, tu n'en étais pas capable; elle possédait probablement un don de persuasion quelconque...

La demoiselle fut songeuse un instant, n'ayant encore jamais vu un don comme celui-là. Mais, après tout, rien n'était impossible en ce bas monde, ils en étaient des preuves "vivantes". Elle conclut alors:
- Ceci dit, le plus simple serait d'en parler à Carlisle, il connaît peut-être cette Mathilde et il aura des explications plus précises ou une théorie à te donner. Il a toujours quelque chose à dire sur tout.

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et sa voix était mi-amusée, mi-admirative. Carlisle était un vrai père pour elle, c'était un homme merveilleux, qui saurait prendre soin de William, comme il prenait toujours soin de tout le monde...

William avait fixé Alice tout le temps de ses explications. Il avait même pris un air dégoûté lorsqu'elle avait emit la possibilité qu'il ait pu éprouver un quelconque sentiments envers Mathilde. N'ayant pas plus d'explication que ce qu'elle lui avait dit, le jeune brune lui proposa alors d'interroger Carlisle au sujet de la créatrice du châtain car il était plus enclin à trouver une hypothèse qu'elle.

Le vampire lui sourit une seconde. Non pour la charmer masi c'était sa manière à lui de lui prouver sa reconnaissance d'avoir envers sa franchise. Il avait déjà compris à travers les différentes conversations qu'il avait eu avec Jasper à son sujet.

- Merci Alice de ta réponse. Se contenta-t-il de murmurer.

Etant donné qu'elle était vampire, elle n'aurait aucun à l'entendre prononcer cela.

Décidément la jeune femme était quelqu'un de surprenant. Et même si elle avait une tendance à parler énormément, le vampire appréciait sa compagnie. Lui n'était pas un grand bavard donc cela compensait largement.

L'écossais rajouta :

- J'irai parler avec Carlisle de tout cela. Même si il n' pas la réponse excate, ce sera toujours mieux. Et puis comme il est le plus ancien de nous tous, je suis sûr qu'il a du déjà voir des choses plus étranges que cela et que ma question ne lui semblera pas si incongru que ça...

Will gratta les cordes de sa guitare sans y prêter réellement attention. Il se mit à jouer une mélodie en fond afin de le leur permettre de continuer à discuter. Car une chose l'intriguait. Alice avait dit que tout le monde avait un petit talent, mais lui se demandait bien ce que pouvait être le sien.

- Alice, je peux te poser encore une question ?

Les prunelles gris doré, à présent à cause du changement de régime, se fixèrent dans celles de la brune et qui n'eut pas besoin cette fois de l'encourager pour qu'il continue.

- Voilà tu as dit que tout le monde avait un petit talent. Pourtant moi, je n'ai jamais rien remarquer de particulier dans ma personne...

Il était géné de dire cela. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il puisseêtre envieux ou quoique ce soit d'autre. Non, il était tout simplement curieux. Après tout beaucoup de personnes auraient été déjà satisfaites des dons que sa nature de vampire lui avait prodigué tel que la beauté, le charisme, agilité, la force et la rapidité. Toutefois tout cela était commun à la plus part de ses congénères. C'est ce qui faisait d'eux des prédateurs parfaits.

- Tu crois que c'est parce que je n'ai aucun talent ?

Il détourna alors le regard pour ne pas voir la réaction de la brune, contemplant à cette seseonde les cordes de son instrument comme si elles avient été d'un intérêt majeur...

Alice se contenta d'hocher la tête et de sourire avec douceur sous les remerciements de Will. Elle l'avait aidé, certes, mais c'était tout naturel, ils avaient tous connus des choses difficiles et avec Carlisle comme exemple elle ne pouvait que considérer qu'aider son prochain était une habitude instinctive. D'ailleurs celui-ci serait le plus à même d'aider le nouveau venu à Forks; elle, elle n'était qu'une végétarienne extra-lucide pas une mine d'or de bons conseils.

La brunette écouta William réfléchir à voix haute, sans l'interrompre, se contentant d'opiner du chef une fois qu'il eu fini. Ce garçon était étrange; à la fois très mûr et débrouillard mais parfois aussi dérouté qu'un nouveau né facde à sa condition. Cela ne dérangeait pas la petite vampire, elle pensait simplement que cette Mathilde était une très mauvaise tutrice et se demandait également pourquoi son frère n'avait pas confiance en ce futur végétarien. Ce qu'Edward pouvait être borné par moment...

Son interlocuteur demanda alors la permission de lui poser une nouvelle question. L'éternellement jeune fille lui sourit et plongea ses prunelles d'or dans celles du vampire, qui poursuivit tout seul. Il expliqua alors au'il ne comprennait pas pourquoi elle disait que tout le monde avait un talent, puisque lui pensait ne pas en avoir. Elle fronça les sourcils, à la fois attristée et étonnée de ce manque d'estime de lui-même qu'avait le vampire.

Qui plus est; la vampirette sentait bien qu'il ne désirait pas être pris en pitié, qu'il n'était pas jaloux ou énervé par ce qu'il considérait comme une vérité banale. Il semblait juste honteux, car il baissa les yeux pour regarder les cordes de son instrument. En voyant cela, la brune eu un sourire et ses yeux se perdirent dans le vague une seconde. Elle répondit alors, avec douceur:
- On ne voit pas ce qui parait évident quand cela nous concerne en général.

Aucun rapport? Mais si voyons, ce n'était qu'une legère digression:
- Et tu tiens ton talent au bout de ta main.

D'un bond agile Alice fut face au nouveau végétarien et posa une main sur le manche de sa guitare:
- Il est certainement juste là ton talent.

La petite vampire se leva et sourit avant de conclure:
- Je vois que ma journée de demain sera chargée et la tienne ne le sera pas moins, de plus tu as besoin d'un peu de solitude. A bientôt William.

Ce n'était pas un de ces "à bientôt" qui voulait dire "j'espère te revoir" non cela signifiat on se reverra...

William resta figer une seconde quand il eut la réponse d'Alice. Pour la jeune fille, son talent résidait dans sa capacité à savoir jouer de la guitare. Il y réfléchit une seconde et se dit pourquoi pas. Cependant ce n'était pas un don très utile pour se protéger. Tampis le vampire savait depuis longtemps qu'il fallait de tout pour faire un monde.

Le châtain vit alice se lever avec l'agilité qui la carcatèrisé. Il fallait dire que quand on l'observait, on avait l'impression de voir un lutin dansait tellement elle était gracieuse dans ses gestes et lui faire l'une de ses réflexions style voyant à cause de son don.

- Très bien Alice.

Il était intigré parce qu'elle avait dit de sa journée mais il ne posa pas de questions car pour le moment, il préférait ignorer les choses et de plus le don de la jeune brune était par moment destabilisant car il n'en avait pas l'habitude.

- Moi je vais encore rester un peu là tant qu'il n'y a pas d'humain. Ensuite je rentrerai à votre demeure.

" Pour rester entre quatre murs pour plus de sureté " Songea-t-il à cette seconde mais ca il n'allait certainemen pas lui dire.

De toute façon pour l'instant ce dont il avait besoin ces derniers s'était d'isolement et de réfléxion. Car Carlisle lui avait dit qu'il lui faudrait du temps et pour se maîtriser mais également pour penser les cicatrices bien trop vive encore à son goût causer par Mathilde mais aussi par lui-même.

- A bientôt Alice.

L'écossais regarda la jeune femme s'en allait san bruit dans les dernières ombres de la nuit...

» Alice Cullen
» Alice Cullen [ Finie =) ]