Confrontation [jasper+william]

Invité

La silhouette immanquable du vampire trônait sur le matelas inutile de sa chambre. Pourtant, ce lit possédait des souvenirs et des émotions qu’il ne désirait pas oublier, bien au contraire. Assis en tailleur, les paupières abaissées et les coudes déposés sur ses genoux, le vampire méditait. Statue de marbre au milieu d’un décor que l’on aurait pu qualifié de normal, de quotidien. Alors que ces lieux renfermaient de lourds secrets ainsi que de lourds passés. Plongé dans son esprit compliqué, Edward réfléchissait en silence, il ne cillait pas, totalement immobile.

Son après-midi avait été des plus habituels, il avait chassé une bonne partie de la demi-journée ainsi ses pupilles dorées indiquaient qu’il n’avait pas faim. Vivement et soudainement, ses yeux s’ouvrirent, fixant l’horizon par la fenêtre, il se releva et marcha jusqu’à la porte. La maison était vide, chose étrange selon lui à une heure pareille. Dans la journée, Edward avait croisé Alice, sa sœur et avait décelé dans ses pensées que Jasper était partie en reconnaissance, à la rencontre d’un vampire, nouveau dans la ville. Légèrement inquiet, ses soucis s’envolèrent vite car sa confiance en son frère était grande et si jamais quelque chose tournait mal, Alice serait là pour prévenir la famille entière.

Le vampire descendit calmement les escaliers, une main frôlant la rampe. Sa moitié lui manquait, il ne l’avait pas vu depuis plusieurs jours déjà et il résistait à s’introduire dans sa chambre comme il en avait l’habitude. Edward craignait la réaction de sa tendre Bella, qui devenait quelques fois complètement folle lorsque quelque chose la contrariait. Et cette fois, elle risquait de lui en vouloir à propos de Jacob, au sujet de cette invitation. Mais Edward trouvait cela…. « normal ». Arrivé dans le salon, il mit en marche la télévision et s’installa dans le canapé, qui avait subit plusieurs fois les sévices d’Emmet !

Edward ne se concentra que très peu sur la télévision car il sentait quelqu’un approcher. Il attrapa la télécommande et coupa aussitôt le son, laissant les acteurs déambuler sans un mot. Le vampire se leva doucement et écouta plus précisément, il perçut les bruits de pas de deux personnes et reconnut la démarche de Jasper. Rapidement, les pensées de son frère déferlèrent dans sa tête, il apercevait les images aussi, le vampire qui l’accompagnait semblait légèrement inquiet sans plus. Il s’agissait du nouveau venu en question. Edward se dirigea vers l’entrée et ouvrit la porte avant de se poster sur le palier, attendant le visiteur et Jasper. Il avait comprit la scène et pourquoi ils étaient là. Rapidement, deux silhouettes apparurent et s’approchèrent de lui, il jeta un regard son frère avant de jeter ses yeux sur leur confrère. Sa confiance était mince et il était heureux que Bella ne soit pas dans les parages à ce moment là. Le visage inexpressif et quasiment froid, il aurait du mal à se dérider ce soir-là.

« Bienvenue chez les Cullens, William Mac Culloh. »

Edward avait prononcé le nom du vampire afin que celui-ci comprenne que Jasper ne lui avait pas menti au sujet de son don.

Jasper progressait rapidement dans la végétation danse de la forêt qui séparait Forks de sa demeure. Il connaissait les lieux comme sa poche depuis le temps qu'il vivait dans les environs avec sa famille; de plus, parcourir les bois de cette façon la nuit avait toujours été une de ses activités favorites. Mais aujourd'hui il n'était pas simplement en promenade, il revenait de la ville où il était à la rencontre d'un tout nouveau vampire dans les parages: William. Il revenait vers chez lui accompagné de ce même William, car il voulait éprouvé la sincérité des résolutions de celui-ci en ce qui concernait sa façon de se nourrir.

Il prétendait ne plus jamais vouloir se nourrir de sang humain, et sur ce point, Jasper le croyait, mais il voulait quand même en être sûr, c'est pourquoi il le menait devant Edward pour que celui-ci lise dans ses pensées. Et si ce test s'avérait concluant, il pourrait alors le soumettre au vote de la famille pour statuer sur ce qu'ils allaient faire de lui; le laisser vivre près de chez eux, ou le chasser s'il représentait un danger trop grand.

Ils approchaient maintenant, il regarda par dessus son épaule pour voir s'il le vampire nomade le suivait toujours; apparemment oui, il était doué pour ce genre de chose aussi paraissait-il, tant mieux, ce soir Jasper n'avait pas envie de trainer. Il ne voulait pas rater son frère qui était inhabituellement là cette nuit, puisqu'il était "fâché" avec sa chère et tendre. Mais il savait que Edward n'était pas du genre à rester en place très longtemps.

Dépéchons nous William, je veux que nous arrivions avant que mon frère ne se décide à sortir, mais nous sommes proches maintenant, il doit déjà savoir que nous arrivons.

Il n'en dit pas plus et reprit sa course sur une allure un peu plus vive. Puis arriver au bord de la maison, il stoppa net et attendit sur le seuil. Il n'essaya pas de frapper à la porte ni même de l'ouvrir, il se doutait bien que son frère était déjà derrière la porte puisqu'il avait dû le lire dans son esprit au moment où lui même y avait penser. Il s'avança dans le salon, et fit signe à William de l'y suivre.

Edward, je te présentes comme tu viens de le deviner :WIlliam. J'aimerais que tu me confirme mes impressions à son sujet. Je pense qu'il est sincère, mais je tiens à en être sûr compte tenu des récents événements.

Il s'écarta d'un pas pour que William puisse avancer vers son frère.

William avait rejoint Jasper au point de rendez-vous comme ils en avaient convenu à la fin de leur discussion quelques heures plutôt après avoir redéposer sa guitare chez lui. Il était arrivé assez tendu pas seulement à cause de sa future rencontre avec le frère de Japser, Edward mais aussi à cause de l'échange qu'il venait d'avoir dans la forêt avec cette louve, créature tout aussi digne de sortir d'un de ses romans de science fiction dont il entendait, dont il n'avait jamais supposé l'existence.

Finalement l'écossais avait pu éviter la confrontation. Cependant une foule de questions lui traversèrent la tête le long du chemin. Pourtant il n'avait osé les poser à son compagnon de route car il devait essayer de se concentrer sur la rencontre qui allait avoir lieu et qui déterminerai son futur proche comme éloigné...

Le châtain entendit d'ailleurs à peine Jasper lui dire de se dépêcher. Et lui avait confirmé les choses en secouant la tête. Il le suivait comme son ombre mêm quand ce dernier accélèra l'allure. A ce moment, le vampire se demandait si ce l'autre percevait son anxiété et comme lors de leur échange dans sa chambre, il sentit par moment comme une vague d'apaisement...

" C'est si étrange " Pensat-t-il.

Sans lâcher son guide à travers les bois, William arriva enfin devant la demeure des Cullens. Il ne prêta pas vraiment attention à l'aspect de la maison. Non pour le moment, il fixait son attention sur la poret qui s'ouvrit et suivi jasper à l'intérieur.

Avant même que l'autre vampire ou lui-même aient eu le temps d'ouvrir la bouche, Edward lui avait accuelli en utilisant son nom. Décidément cette nuit, il allait de surprise en surprise. Il se demanda alors combien de choses aussi curieuses ou extraordinaires, Mathilde lui avait caché afin de le garder sous sa coupe.

" Un jour peut-être, je serai enfin tout sur ce monde auquel j'appartients depuis presque quatre-vingt ans..." Avait-il pensé avec armetume à cause de tous les secrets que lui avait fait sa créatrice

Il s'empressa alors de répondre :

- Merci, monsieur Edward Cullen.

Avec tout le sérieux qui marquait les préoccupations de ses pensées et de cette situation plus qu'inédite pour le jeune homme.

Puis Jasper expliqua ce qu'il attendait de son frère tandis que Will laissait vagabonder son esprit malgré lui, sur son passé qu'il avait remué un peu plutôt...

Invité

(désolé du retard >.<)

Lorsque les deux autres vampires pénétrèrent dans le salon, Jasper eut quand même la politesse de présenter leur « invité » malgré le fait qu’il connaissait déjà son nom ! Son frère désirait que ses impressions ne soient pas mal-fondées, bonne initiative de sa part mais Edward ne doutait pas de Jasper.
Pas de chance pour ce cher William, Edward était en rogne ce jour-ci. Pourquoi ? Bonne question. Il serait sûrement moins accueillant que d’habitude et la conversation sûrement…limitée.

Edward était déjà concentré, à peine le nouveau venu était-il là qu’il fouillait ses pensées, tout ce qu’il pourrait trouver serait un indice. Et pour le tromper, c’était complexe car un menteur ne parvient pas souvent à ne pas penser à sa trahison évidemment, et Jasper sentirait le stress ou toute anxiété suspecte. Si William mentait, il serait foutu…
La première chose qui traversa l’esprit de William fut qu’il s’interrogeait sur combien de faits curieux il allait rencontrer et que Mathilde lui avait caché. Un petit rictus apparut sur ses lèvres pâles mais une question lui vînt à l’esprit. Qui était Mathilde ? Il le saurait bien assez tôt…

Ainsi, la « deuxième » naissance de William avait eut lieu il y a de cela quatre-vingt ans. Très bien. Et la réponse à sa précédente question fut imminente, Mathilde était sa créatrice. Il connaissait à présent une petite partie de sa vie, infime, car que pouvait faire un vampire en quatre-vingt ans ? Une infinité de choses diverses et variées.
Un peu à cran, Edward se demandait si leur invité avait sentit l’odeur d’humaine dans la demeure blanche car ce serait un nouveau problème pour les Cullen selon lui.

Edward fit quelques pas dans le salon et montra les canapés et sièges de la main.

« Installez-vous. »

Ni une question, ni une marque de politesse, presque un ordre. Après tout, c’était lui qui était en position de force et non l’inverse. Alice aurait été là, elle l’aurait déjà fusillé du regard, mais qu’importe.

« Le « Monsieur » n’est pas de rigueur selon moi… »

A son tour, il s’assit confortablement dans un fauteuil, croise les jambes, déposa ses coudes sur ses genoux et lia ses doigts.

« Que venez-vous faire à Forks exactement ? Comme vous l’avez remarqué, une famille de vampire vit déjà ici… »

A la suite de son frère et de William, Jasper s'assit lui aussi dans l'un des confortables fauteuil de la maison Cullen. Il allait désormais être plus spectateur qu'intervenant; après tout, lui avait déjà joué son rôle, maintenant il ne restait plus à Edward qu'à vérifier si les dires du nouveau vampire était vrai ou non. Même si pour sa part, il ne doutait plus vraiment, trop de choses ennuyeuses s'étaient produites dernièrement, il ne pouvait juger de tout cela seul.

Il était assez amusé de l'attitude froide et partiellement agressive de son frère. Maintenant, il n'avait plus besoin de jouer au méchant comme il l'avait fait tout à l'heure, il allait au contraire jouer le rôle du régulateur dans cette histoire. Car Dieu savait qu'Edward pouvait avoir aussi mauvais caractère que lui quand il s'y mettait, néanmoins, il voulait éviter à William de se faire un peu trop molester une fois de plus. Il avait déjà eu son compte tout à l'heure, pas la peine d'en rajouter.

Écoutant le début de l'échange entre les deux vampires d'une oreille distraite, il laissa son esprit vagabonder un instant. Il sentait que son père devrait bientôt de retour, il parvenait à ressentir son état d'esprit, c'était donc qu'il se rapprochait de plus en plus de la demeure familliale. Tant mieux dans un sens, lui saurait faire preuve de plus de discernement que lui ou n'importe quel membre de la famille.

Jazz revint à la réalité car quelque chose avait changé dans les émotions de son frère, il percevait une certaine crainte chez lui, et bien qu'il ne puisse lire dans ses pensées, il devina facilement qu'il s'agissait sans doute de l'odeur de Bella qui amplissait la pièce. Elle avait beau ne pas être là, il était facile pour un vampire de détecter des traces de sa récente présence dans la maison. Il décida de rassurer un peu Edward par la pensée.

* Ne t'en fais pas Ed, je suis sûr qu'il a perçu Bella, mais elle n'est pas ici, donc pas de raison de t'en faire. De toute façon, il dit venir dans le but de cohabiter pacifiquement avec les humains. C'est un bon test de voir comment il va réagir au fait que l'une d'entre eux vivent parmi nous.

Et même si elle avait été là et qu'il aurait essayé de lui faire du mal, nous n'aurions aucune difficulté pour nous en débarrasser. Tranquillise toi ! *

Non vraiment il n'y avait pas de raison de s'en faire. Il en revint à William, qui ne semblait pas très à l'aise dans son fauteuil.

Allez-y William, racontez à mon frère ce que vous m'avez expliqué; et n'esayez pas de lui mentir, ce serait encore plus diffcile que d'essayer de me mentir à moi!

[Dsl pour l'attente, je bloquais un peu]

William avait perçu la tension d'Edward. Mais ce qu'il l'avait frappé en rentrant dans la demeure, c'était cette odeur d'humain fraîche. Il était un peu troublé parce cela. Deux solutions vinrent s'imposer à lui. La première, il y avait eu un dérapage toutefois il n'y avait l'odeur caractéristique du sang. La seconde c'était qu'un humain avait élu domicile au milieu des vampires et cela le laissait plus que perplexe.

Quand Edward lui avait intimé l'ordre de s'assoir, Will n'avait pas aimé le ton un peu trop sec. Il était venu ici en paix et non pour subir la véhémence d'un vampire mal luné. Il s'installa dans le siège qu'on lui indiqua tout en pensant:

" Respire. si il est agressif c'est sûrement du à cause des problèmes dont Jasper t'a parlé sans vraiment te les expliquer. Alors tu restes calme et tu te maîtrises... c'est pour ça que tu as tout quitté à Chicago..."

Il allait commencer à répondre quand il remarqua le regard du frère à l'autre. Puis Jasper l'encouragea à répondre au troisième vampire.

"Allez respire, tu peux le faire. Ce n'est quand même pas si compliqué de dire que tu ne veux plus être un monstre qui doit tuer pour assouvir sa faim et que cela te dégoûte... Un nouveau né pourrai le faire"

- Et bien j'ai entendu parler de votre manière de vivre et je voudrais l'adopter...

A cet instant, le châtain semblait nerveux.

" Tu vois tu as réussi... Mais bon pourvu qu'Edward ne prenne pas pour un presomptueux en disant ça. C'est tellement important pour moi... Je veux tellement changé de vie... "

Le vampire releva à cet instant la tête et fixa Edward, il savait parfaitement que son congénère fouiller en lui.

Alors l'écossais pensa volontairement à son passé.

Mathilde se moquant de lui parce qu'il ne voulait pas se nourrir. Sa dernière victime qu'il avait faite même si l'homme avait été blessé par un coup de feu, la honte qu'il avait éprouvé et son départ précipité après ce qu'il avait appris quand Mathilde avait évoquait la famille Cullen au téléphone. Non il n'oublia aucun détail. Il remonta même à la nuit où il s'était vu transformé contre son grè lors de cette triste soirée de la Saint-Valentin de 1929 alors qu'il avait tout juste dix neuf ans...

Non tout était aussi vivace que si ça s'était déroulé la veille.

Il y avait eu aussi par moment des flashs de son enfance... Sa vie dure en écosse, l'annonce de la mort de son père à la guerre, le fait de devoir travailler, son rêve d'amérique qui avait tourné au cauchemar. Les choses qu'il avait du faire pour survivre et les mensonges que cela avait entraîné...

Non Absolument rien ne fut caché... Durant tout ce temps, un silence avait pesé lourd et étouffant...

William reprit la parole d'une manière tendue et dit :

- Est-ce que tout ce que je vous ai montré vous suffit ? Où dois-je encore passer un test ?..

Il détourna les yeux vers Jasper et ajouta pour les deux:

- Peu importe... Si au moins après tout ça vous me croyez c'est tout ce qui compte à mes yeux... Et peut-être que par la suite, vous voudrez bien m'aider...

C'était dit avec un ton mélange à la fois espoir et déception... En fait c'était même plus que cela. C'était la phrase de la dernière chance....

Jasper avait assisté à la scène avec le plus grand intérêt. Le fait que son frère et William reste muet pendant un certain laps de temps ne pouvait signifier qu'une chose, le jeune vampire avait choisi de ne pas parler, mais de tout simplement montré ce qu'il avait dans la tête. Un bon point pour lui, avec Edward, les paroles étaient souvent inutiles et ne servaient qu'à essayer de masquer la vérité.

Apparemment, le nouveau venu commençait à comprendre comment fonctionnait ces interlocuteurs; cela fit sourire Jazz qui percevait néanmoins toujours une certaine tension chez celui-ci. Par contre, Edward semblait apaisé. Jasper utilisa son don pour détendre l'atmosphère et pour rassurer William.

Il devait s'assurer des intentions de son frère avant de prendre de nouveau la parole; pour lui, son opinion était faîtes, il laisserait à chance au nouveau, même s'il avait été un peu retissant au départ, il était maintenant certain que celui-ci ne leur mentait pas.

* Alors Edward, qu'en penses-tu ? Pour ma part je pense qu'il mérite sa chance, et de toute façon, s'il trahissait sa parole, il sait à quoi il s'expose!*

Edward se tourna vers lui, le fixa intensément, puis il se leva et adressa un bref signe de tête à son frère. Il n'en fallait pas plus à Jazz pour deviner le sens de cette réponse évasive. Il ne s'opposait pas à ce que l'on tente le coup, la sincérité de William avait vraiment été de bon augure pour lui!

Jasper fit un clin d'oeil complice à Will, il s'amusait un peu de cette situation en fait, cela apporterait un peu de nouveauté à leur routine quotidienne.

Et bien félicitations mon cher, te voilà à l'essai, fait bon usage de cette opportunité qui t'est accordée!

Puis il se leva et lui tendit la main, se préparant aussi à lui faire visiter les lieux.

William ne prononça pas un mot lorsque Edward quitta la pièce en faisant simplement ce signe de tête à son frère. Puis il entendit les mots qu'il avait tant attendu. c'est-à-dire qu'on lui donnait une chance. C'est tout ce qu'il avait désiré depuis le début il se contena de dire :

- Merci Jasper. Je n'en demandais pas plus. Par contre je vais vous laisser. Je vais aller chez moi m'enfermer. Tu comprends, j'ai besoin d'être seul mais dans un endroit où je me sente à l'aise. Je reviendrai quand ta famille le désirera afin d'avoir leur consentement et de mettre en place les choses. Fait moi savoir simplement quand.

Le jeune homme semblait mal à l'aise. Il fallait dire que l'ambiance dans la demeure Cullen était quand même étrange et surtout William n'avait pas l'habitude de fréquenter autant de monde d'un coup. Même si chicago était une grande ville où pouvait parfaitement être anonyme au milieu de la foule et ce sentiment lui manquait un peu depuis qu'il était arrivé à Forks.

Il finit la discussion avec son congénère d'un simple geste de la tête en guise de salut d'au revoir et prit congés sans plus attendre avec un espoir nouveau en lui ce qui n'était pas arrivé depuis cette nuit tragique de 1929...

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