Première rencontre enfin (Pv Bella)

Ce soir là, William avait choisi de sortir de la demeure des Cullen. Il éprouvait le besoin de s'éloigner de cette ambiance feutrée qu'on avait créé pour lui afin de l'aider à passer le cap de son sevrage. Cela faisait maintenant plus de deux mois, qu'il n'avait pas touché à un être humain et s'était nourri d'animaux quand il était allé à la chasse avec Jasper ou Emmett afin d'être maîtrisé en cas de problème.

Les sensations, qu'il avait éprouvé pendant cette poursuite, avait été des plus étranges. Pour le moment il s'était attaqué à un cerf car il avait toujours trouvé cet animal des plus fascinants. Toutefois il avait du chasser deux bêtes car comme lui avait expliqué Jasper, le sang animal n'était pas aussi nourrissant que celui des humains surtout quand il s'agissait de la première fois qu'on en prenait.

Le vampire l'avait d'ailleurs bien ressenti lorsqu'il avait planté ses crocs dans la veine du cerf. Il l'avait vidé en moins de temps qu'il fallait pour le dire. Malgré le liquide rouge déjà ingurgité, il était reparti à l'affut d'une autre proie. Ce souvenir était déplaisant pour lui. Mais au moins pour la première fois depuis qu'il était devenu vampire, il n'avait pas éprouvé de culpabiliter à se nourrir.

Cependant cette nuit, il avit eu besoin de partir de la maison afin de respirer un peu. Il fallait dire que pour sa décharge à part Mathilde, il n'avait jamais vécu avec autant de monde même si cela était provisoire. Le châtain avait donc courru dans les bois sans avoir aucune notion du temps. C'est quand il aparçut les lumières de Port Angeles, qu'il se rendit compte de la distance qu'il avait effectué.

Il ralentit son allure et malgré lui, il fut attiré par les ruelles sombres de la ville. Cela lui rappelait beaucoup Chicago où il avait passé un peu plus de soixante-dix à déhambuler à travers les immeubles et les entrepots de la cité.

Will marcha telle une ombre à travers l'obscurité des rues qui se faisait plus présente au fur et à mesure qu'il s'y enfonçait. Ce devait être sans aucun doute le quartier malfamé. Pourtant en observant les choses, il suffait à peine de traverser une grande artère pour se retrouver baigner par la lumière des lampadaires d'une rue commerçante visible de son point de chute.

Le vampire laissa ses pensées vagabondées librement. Il se demandait si il manquait à Mathilde où si elle l'avait déjà remplacé. Par moment, il avait envie de l'apercevoir. C'était paradoxale ce genre de sentiment car après tout, c'était elle qui lui avait volé son humanité et s'en était servi comme un pion afin d'assouvir ses désirs.

C'est une odeur familière qui le fit sortir de ce voyage dans le temps. Il se stoppa net et huma l'air ambiant.

- On dirait l'odeur humaine qui est présente chez les Cullen. Se dit-il tout haut.

Il regarda les alentours. Il n'avait entrevu que le petite amie d'Edward sur une photo. Si il se rappelait bien, elle s'appelait Isabella et dans quelques jours, elle deviendrait la femme du frère de Jasper. Il n'avait émi aucune opinion sur ce sujet mais trouvait quand même très étrange qu'un vampire lie son destin à une humaine.

William se laissa guider par ses sens. Elle n'était pas loin de lui. Mais que faisait-elle si près des coins malfamés. Ne savait-elle pas que c'était dangereux ? Et pourquoi percevait-il si faiblement l'odeur d'Eddy, comme il aimait l'appeler en son absence. Aurait-il laissé sa dulcinée venir seule.

" Etrange. Mais je suis sur que je ne me trompe pas. " Pensa-t-il à ce moment connaissant le personnage comme il avait pu le découvrir dès qu'on abordait le sujet Bella.

Il respira une nouvelle fois l'air. Elle était là, il le savait pourtant il ne la voyait pas. Et puis soudain en tournant au coin de la rue, il percuta quelqu'un. Lui, ne silla pas d'un pouce tandis que la personne se retrouva plaquer au sol dans un bruit métallique.

- Pardon. Je ne voulais pas vous faire mal. Je cherchais...

Les mots n'allèrent pas plus loin, il venait de trouver la propriétaire de l'odeur.

- Isabella ? Souffla-t-il dans un murmure, les yeux rivés sur la jeune fille qui le dévisageait à cet instant visiblement pas très à l'aise...

Cette balade tournait au cauchemar. Encore. Et pourtant elle n’avait pas si mal commencé : une sortie entre filles avec Angela, la seule fille du lycée qui n’avait pas changé son attitude par rapport à elle avec l’arrivée d’Edward dans sa vie. Ainsi elles étaient parties toutes les deux à Port Angeles pour une virée shopping : il était temps qu’elle renouvelle sa garde robe. Et puis une sortie ne ferait pas de mal à la brune qui était tout le temps sur les nerfs avec le mariage qui approchait à grand pas.

Mais voilà il avait fallu comme à chaque fois que quelque chose tourne mal. Il avait fallu que l’aimant à catastrophe et autres bévues reste actif.

Bella marchait à vive allure à travers les ruelles sombres de la ville. Perdue. Elle avait encore réussi à se perdre ici. Mais cette fois c’était différent pensait-elle. Ce coup-ci elle avait perdu Angela de vue seulement cinq minutes en regardant un livre et avait erré depuis pour la retrouver. Sans succès. S’il arrivait quelque chose il n’y aurait pas d’Edward pour la sauve rune deuxième fois, chasse oblige. Quoique la dernière fois il était sensé être parti chasser.

Elle soupira : la jeune femme était raiment pathétique séparée ce celui qu’elle aimait. Complètement accro.

Un bruit la fit presser l’allure. Elle ne voyait personne mais ne se sentait pas rassurée pour autant, bien au contraire. Elle savait très bien ce qui pouvait se cacher derrière l’invisible. Côtoyer la malchance et les créatures extraordinaires étaient des bons moyens de connaître un grand panel de situations possibles dans ces cas là.

Son cœur battait à tout rompre dans sa cage thoracique, sa bouche était pâteuse et ses mains moites. Sa respiration se faisait saccadée au fur et à mesure que ses pas la menaient dans des dédales de ruelles toutes semblables. Elle n’avait jamais eu un sens de l’orientation très développé.

Puis elle entendit enfin le bruit d’une rue animée, de voitures et de voix mélangées. Un soulagement de bonheur s’échappa de ses lèvres : elle se rapprochait des humains, de la foule anonyme. D’une relative sécurité. Accélérant le pas elle arriva rapidement au coin de la rue et tourna sans faire attention guidée par la mélodie salvatrice de la civilisation.

Le choc fut dur, comme si elle avait tourné trop tôt contre le mur de béton. Elle se retrouva sur les fesses. La tête lui tournait, elle voyait des étoiles devant ses yeux. Un peu mal à l’aise face à cette situation Bella releva les yeux vers la silhouette qu’elle avait percutée pour découvrir à la place un homme debout, sans le moindre signe qu’il venait de recevoir un choc. Et pourtant elle était tombée, il s’en excusa.

Il ne fallut pas longtemps à la jeune brune pour faire le rapprochement et deviner la nature de cet « homme ». Son expression de malaise s’aggrava, elle ne savait pas ce qu’il faisait là, ce qu’il était, mais sa tête lui était vaguement familière. Lui aussi semblait choqué de la voir ici sans pour autant montrer aucun signe d’agressivité ou de soif incontrôlable.

Il l’appela par son prénom en entier et le déclic se fit alors dans sa tête : le vampire fraîchement arrivé que les Cullen aidait dans son sevrage du sang humain. Voilà pourquoi sa tête lui était familière : Edward lui avait montré une photo pour le reconnaître et ne pas aller le voir d’elle-même si l’envie lui prenait –elle n’était pas aussi sociable- dans sa grande manie de surprotection. Incorrigible.

Elle mit malgré tout quelques secondes avant de retrouver la parole et de lui répondre, encore sous le choc de la chute : sa poitrine, sa tête et son coccyx étaient trois points particulièrement douloureux.

-Euh oui. C’est … C’est moi.

Le bégaiement n’était pas dû à sa peur mais plutôt au stress accumulé pendant sa déambulation solitaire. Il fallait qu’il s’évacue d’une manière ou d’une autre et il valait mieux bégayer que de se mettre à pleurer.

Elle prit une respiration et se remit sur pied tant bien que mal, grimaçant en bougeant sa colonne vertébrale. Une fois debout elle fixa le vampire pour se rassurer sur sa propre sécurité –de toute façon tu n’aurais plus aucune chance de t’échapper maintenant fit une petite voix dans sa tête. Mais il n’avait pas l’air si assoiffé. Elle remarquait malgré tout un changement assez important dans ses prunelles, sigle que son sang ne lui était pas indifférent : elle ne lui facilitait pas la tâche dans son sevrage mais après tout elle n’avait pas prévu de tomber sur lui.

Ayant peur de dire une bêtise malgré tout elle parla avec précaution :

-Tu … euh pardon vous êtes le nouvel habitant de la maison des Cullen non ?

Elle enchaîna rapidement afin de dissiper tout problème :

-Désolée si je vous rends les choses plus difficiles ou si je vous dérange, je n’avais pas prévu de me retrouver ici toute seule.

Elle connaissait la difficulté à résister à du sang humain au tout début d’un sevrage par ce que lui avaient raconté les membres de la famille Cullen en vue de sa future transformation et ne voulait en aucun cas tenter de manière trop importante ce vampire : elle tenait à la vie mais surtout elle tenait à Edward.

William remarqua immédiatement le regard inquiet de Bella même si il n'avait pas la même capacité qu'Edward pour lire dans les pensées. Les signes ne trompaient pas et il était assez vieux pour savoir les déchiffrer.

A ce moment le vampire, ce contenta de la fixer et souffla d'une voix calme.

- Oui, je suis William.

Le châtain pensait que le fait de dire qui il était aiderait la jeune fille. Enfin plutôt il espérait car dans un mouvement de panique, les humains avait tendence à réagir de manière instinctive et souvent stupide. du genre essayait de pendre la fuite face à un vampire qui est beaucoup plus rapide que vous. Car la demoiselle savait parfaitement qu'elle était sa nature.

Mais finalement, contre toute attente, la brune s'excusa de lui rendre la vie difficile

Alors pour bien lui faire comprendre pourquoi qu'elle n'y était pour rien, il ajouta :

- Ce n'est pas de votre faute mais celle de la personne qui m'a changé

Puis le jeune homme précisa d'une manière sûre comme seuls les êtres de son espèce savent le faire :

- Vous n'avez rien à craindre. Je n'ai nullement soif. J'ai fait ce qu'il fallait hier...

Parler ainsi le gêner car il n'aimait pas avoir ce genre de conversation avec quelqu'un en particulier quand il s'agissait de la fiancée humaine d'Eddy mais si elle était bien placée pour comprendre.

- Pour ce qui est de nous connaître, je n'ai pas encore eu l'honneur de vous rencontrer. Mais vu la situation c'est compréhensible et Edward a raison d'être prudent. Après tou, je n'ai pas encore leur entrainement face à votre présence même si votre odeur est partout dans la maison...

Sa voix avait l'air triste et trainante quand il disait cela comme si un poignard invible lui déchirait son coeur qui ne battait plus depuis longtemps.

- J'espère ne pas vous avoir effrayés en tout cas. Cependant uen question me vient à l'esprit. Que faites-vous ici et surtout sans Edward ? Cela pourrait se révéler bien dangereux ? Si jamais il vous arrivait quelque chose mes bienfaiteurs en seraient réellement affligés.

Jamais Will ne s'était montré aussi vrai que depuis qu'il était avec les Cullen envers les autres. Il fallait dire qu'avec Mathilde, il avait toujours du se composer un personnage afin de cacher ce qu'il ressentait ou était tout simplement. Il n'était pas comme elle un assoiffé de sang bien au contraire, il ne s'était jamais habitué à se nourrir sur un humain et préférait souvent s'abstenir de manger pendant des jours voir des semaines. Le problème c'est qu'une telle soif ne vous abandonne jamais même avec du contrôle, il était délicat pour lui de rester sans ce dont il avait besoin. D'ailleurs quand Carlisle lui avait raconté qu'il restait des mois sans boire une goutte, il avait été extrémement impressionné par la force de caractère de ce chef hors du commun.

C'est le fait de sentir les yeux de Bella sur lui qui le ramena à la réalité du moment et il redemanda :

- Alors pourquoi êtes-vous dans ce coin malfamé, seule de srucroît ?

Il la scruta malgré la pénombre ambiante attendant que la jeune fille lui explique enfin...

Lorsque le vampire avait décliné son identité Bella avait tout de suite senti que le danger n’était pas immédiat. Elle commençait à avoir une certaine expérience avec des membres sevrés … ou non. Elle l’avait bien reconnue ce qui acheva de la rassurer ; elle ne pensait pas courir un danger pire qu’avec James ou Victoria pour ne citer qu’eux.

Les excuses qu’elle lui fit furent balayées par ce même sentiment d’injustice présent chez la plupart des vampires, voire même la totalité en cherchant bien. Cette sensation ne pas avoir choisit son destin, de ne pas avoir choisit sa vie et d’être la victime de leu créateur était fréquente chez les vampires même si certains s’étaient très bien accommodés de la situation. La brune ne connaissait personne qui ait choisi ce destin … à part elle-même. Mais en même temps elle ne voyait aucune comparaison possible avec le couple qu’ils formaient avec Edward, tellement unique et tellement inattendu, contre les règles de la nature.

Elle fut pleinement rassurée enfin quand William précisa qu’il avait été chassé la veille, ce qui était une excellente nouvelle pour cette humaine qui se trouvait très près d’un vampire encore en sevrage. Mais la jeune femme n’osa pas soupirer ni respirer trop fort pour ne pas faire circuler son odeur, faire battre son cœur plus fort et plus vite que nécessaire. En scrutant son regard elle voyait bien qu’il se sentait gêné de parler de cela avec elle, de ne pas cacher sa vraie nature et de parler librement avec une humaine qui restait une étrangère malgré tout.

Il continua sur sa lancée de confidences en quelque sorte en insistant bien sur la prudence d’Edward-toujours et encore-. Il fallait avouer que dans ce cas présent la prudence était de mise et son co… fiancé avait eu raison mais ce ne serait pas la première fois qu’il ferait preuve d’un protectionnisme exagéré envers elle.
Elle perçut la ton triste et blessé qu’il eut en parlant de tout çà, de la protection et de la prudence, de l’odeur attirante et son cœur se serra : la vie d’un vampire n’était pas simple. Mais elle avait fait son choix, elle aimait trop Edward pour reculer à passer l’éternité avec lui.

-Pour mon odeur je suis désolée je ne peux pas y faire grand-chose pour l’instant. Mais bientôt. Sinon j’avoue qu’Edward vous a sûrement facilité la tâche. Pour une fois que sa manie de me protéger n’est pas exagérée. Enfin maintenant je vous ai enfin vu.

Finalement il posa la question qu’elle avait attendue parce qu’allant de sens lorsque vous sortiez avec Edward Cullen et que vous étiez une humaine nommé Bella Swan : que faisait-elle seule dans les rues sombres de Port Angeles, dans ce quartier malfamé où tant de choses pouvaient arriver à une jeune femme attirant les ennuis comme un aimant.

Elle plongea alors involontairement dans des souvenirs quelque peu lointains d’une situation similaire par quelques points : elle seule, l’obscurité croissante, les rues malfamées de Port Angeles. Elle revit avec netteté la voiture grise sortir de l’obscurité et sentit dans son cœur toutes les émotions et sensations éprouvées cette soirée là lors de leur premier tête à tête.
Bella sentit alors son cœur s’affoler alors que les émotions affluaient toujours plus fortes et plus nombreuses. Elle respira calmement pour calmer ses pulsations appétissantes et tentatrices pour le vampire. Une fois calmée elle releva les yeux vers son interlocuteur qui semblait lui aussi plongé dans ses pensées ce qui la soulagea : il n’avait pas dû faire attention aux battements accélérés de son palpitant.

Il sembla se réveiller de ses pensées lorsqu’elle el regarda et lui reposa sa question à laquelle elle répondit directement :

-En fait à la base je me promenais avec une copine dans les rues animées avec la permission d’Edward, ce qui lui permet d’aller chasser. Je ne devais la quitter sous aucun prétexte, une des conditions préalables à mon escapade, mais avec la foule on s’est perdue de vue. J’ai voulu prendre un raccourci pour l’attendre à la voiture mais j’ai tellement un sens de l’orientation développé que je me suis perdue dans ces rues.

En racontant sa petite histoire la brune se sentit complètement idiote et pathétique : il n’y avait vraiment qu’elle pour se fourrer dans ce genre de problèmes. Elle secoua le tête de dépit. Et puis une question lui vint à l’esprit :

-Et vous ? Que faites-vous dans ces rues de Port Angeles ?

La demande n’était pas des plus cordiales au final mais elle ne partait pas d’un mauvais sentiment. Elle était tout simplement curieuse et attendit sa réponse.

William ne releva pas les propos de Bella au sujet de son odeur qui allait bientôt diparaître. Il savait que c'était un sujet délicat car il avait pu entendre quelques mots échangés entre Rosalie et Eddy quelques jours après qu'il se soit installé à la demeure des Cullen. Toutefois il ne s'était pas fait remarqué car il avait été assez mal à l'aise d'en âtre le témoin hasardeux.

Le vampire avait bien entendu parler de l'espèce de malchance qui poursuivait Bella et en particulier son don à se mettre dans des situations dangereuses sans les rechercher par Jasper mais également par Alice. Au départ, il avait cru qu'on exagérait les choses, cependant ce soir, il en avait la preuve à cette seconde.

Puis la jeune fille poussait par sa curiosité, lui avait alors demander à son tour ce qu'il faisait ici.

Will lui répondit simplement sans chercher de grands explications compliquées :

- J'ai eu besoin de respirer. Je sais cela peut paraître étrange pour être qui ne l'a plus fait depuis presque quatre-vingt. Mais même si la compagnie des Cullen est des plus agréable, j'ai du mal à être autant entourer. Je ne suis pas habituer à la compagnie...

Ses mots étaient à la fois résigné tandis que son expression avait plutôt l'air contrainte.

- Il n'est pas facile de trouver ses marques dans un endroit où il ya autant de monde. Alors j'ai éprouvé le besoin de m'évader et sans m'en rendre compte, je me suis retrouvé ici, à Port Angles. Je n'avais pas pensé aller si loin sans escorte.

Will démontra par ses mots qu'il était parfait conscient du danger qu'il pouvait représenter pour les humains qui croisaient sa route. Mais pour Isabella les choses étaient différentes. Le fait qu'elle était la fiancée d'Eddy, l'obligeait à conserver encore plus son contrôle même si des éfluves de la jeune fille lui parvenait en permance sans que cette dernière s'en rende réellement et malgré les efforts qu'il avait entendu en percevant les battements de son coeur qu'elle tentait de maîtriser à chaque secondes.

Puis comme son éducation lui avait pris, Will ajouat à cet instant :

- Puisque vous vous êtes perdus, je vais vous raccompagner jusqu'au quartier fréquenté de la ville. Aisni vous pourrez retrouver votre amie. Car je ne suis certainement pas la seule créature dangereuse dans le coin ce soir.

Il observa alors la réaction de la jeune fille face à sa décision...

Le vampire répondit franchement à sa question et la jeune femme en fut surprise, il lui avoua lui-même ne pas avoir l’habitude la compagnie. Bella pensa qu’il ne devait pas avoir l’habitude de parler à des gens et le fait de vivre parmi d’autres vampires devaient être une expérience assez déroutante. Et puis elle comprenait parfaitement ces besoins de solitude et de paix pour pouvoir « respirer ».

L’emploi du mot « escorte » était étrange même si elle savait pertinemment qu’il était dangereux : elle oubliait très facilement, trop facilement le danger que représentait un vampire. D’en fréquenter abaisser sa méfiance envers les autres. Enfin elle ne courrait pas vraiment de danger avec lui ce soir mais elle savait la difficulté de résister aux parfums du sang humain.

Finalement il lui proposa de la raccompagner simplement dans les coins fréquentés pour retrouver Angela. Elle avait complètement oublié son amie pendant les quelques instants où elle avait parlé avec le vampire. Elle acquiesça simplement à l’offre de William sachant qu’il valait mieux choisir cette option : lui n’était peut être pas dangereux à ce moment là mais il pouvait aisément le devenir et puis elle avait eu la preuve dans le passé que d’autres rodaient dans les coins sombres de la ville.

-Je pense que c’est une bonne idée en effet. Angela doit sûrement s’inquiéter.

Elle faillit continuer mais elle s’arrêta il était inutile d’alarmer William avant que ce ne soit nécessaire : elle anticipait peut être un peu trop la réaction d’Edward de façon dramatique mais elle le connaissait par cœur et il ne manquerait pas d’être en colère par les dangers qu’elle avait couru. Elle se sentait malheureuse parce que leur nouveau camarade n’avait voulu que l’aider mais elle ne savait pas si son petit ami de vampire comprendrait : il pouvait être très borné quand il le voulait.

Elle lança un regard à celui qui lui faisait face mais elle se doutait bien que son malaise n’était pas passé inaperçu et attendait de savoir s’il allait lui poser des questions ou alors se diriger simplement directement vers le centre ville.

William avait remarqué le malaise d'Isabella, il se doutait bien que cela devait avoir un rapport avec Edward mais il ne le souligna pas car ce n'était pas une chose à faire. Il lanca simplement pour tenter de la rassurer.

- Ne vous inquiétez pas dès que je serai près de la maison, il sera au courant de ce qu'il s'est passé ici. Et je suis certain que tout ira bien.

Le châtain savait qu'il mentait car il avait bien compris dés la premùière converzsation avec Edward en présence de Jasper combien le vampire était protecteur avec sa fiancée. Mais c'était la logique même après tout elle était humaine donc fragile et encore plus en sachant tout ce qu'il lui était déjà arrivé.

- Et puis s'il doit faire des reproches à quelqu'un, c'est uniquement à moi. c'est moi qui est pris un risque en allant si loin et end écidant de vous ramener vers les rues animées.

Will ne montra pas une seule expression en disant cela. Il fallait qu'il se concentre un sur son objectif mais surtout à ne pas effrayer la jeune fille à cause de l'éventualité de la colère d'Eddy. Avec un peu de chance, il croiserait Jasper qui calmerait le jeu avec son frère.

Le vampire marcha à côté de l'humaine à une distance qui se voulait respectable. Le silence était demi. D'une part parce qu'il ne savait pas trop quoi lui dire et d'une autre parce que la conversation n'était pas son point fort depuis ces dernières décennies. Quand vous êtes habitués à éviter la seule personne qui vit avec vous, ce n'est pas des plus faciles ensuite d'agir en sociéte comme si cela était le plus naturel du monde.

Tout ce qu'on entendait à ce moment, c'était les pas de Bella qui résonnait sur la sfate. William se risqua un coup d'oeil pour si la demoiselle allait bien. Car il en entendait parfaitement le battement irrégulier de son coeur qui signifiait qu'elle n'était pas aussi à l'aise qu'elle voulait le faire croire.

Il se contenta alors de souffler :

- Je suis navré que ma présence vous effraie. Nous n'en avons plus pour longtemps. Je percois les odeurs et les bruits de la foule.

L'écossais se sentait coupable à ce moment de sa présence ici...

Bella appréciait les efforts de William pour tenter de la rassurer. Elle lui sourit aimablement, reconnaissante, même si elle savait au fond d'elle même que le caractère buté et surprotecteur d'Edward. Elle fronça en revanche les sourcils lorsque le vampire se mit tous les tords sur son dos.

-Vous n'avez pas à vous sentir coupable William. Vous n'avez rien fait de mal, vous m'avez même aidé. Il faut arrêter avec ces enfantillages.

La dernière phrase n 'était pas vraiment destinée à son interlocuteur mais plutôt à Edward et ses instincts surprotecteur. Enfin il faudrait déjà qu'elle réussisse à le lui dire mais à chaque fois elle se laissait prendre par ses sentiments face à lui. Elle soupira, blasée. Elle avait hâte que toutes ces attentions disparaissent, d'être enfin à égalité avec lui. Mais pour cela il fallait passer par sa hantise. Son rythme cardiaque s'accéléra.

Ils marchèrent ainsi en silence, l'un à côté de l'autre, mais à une distance suffisante malgré tout. Toujours cette fichue prudence face à sa nature d'humaine trop fragile. Ces réflexions n'améliraient en rien son état d'angoise permanent, il fallait qu'elle se calme. Enfin toutes ses émotions négatives seraient gommées dès que son vampire à elle serait avec elle. Il était son remède miracle.

Puis soudain elle se stoppa et se retourna vers William, un air quelque peu surpris sur le visage.

-Pourquoi dites-vous cela?! Vous ne me faites pas peur, je précise dans ces circonstances là si cela peut vous faire comprendre. Je suis juste un peu préoccupée par des problèmes autres.

Puis elle rajouta en pensant que lui avait certainement hâte de s'éloigner, de retrouver sa tranquillité et sa solitude lin de toute tentation.

-Je vois la rue d'ici en effet. si vous voulez je peux y aller suele maintenant. Cela vous évitera de vous retrouver dans une foule d'humains et donc des ennuis potentiels suplémentaires. Enfin c'est comme vous voulez.

Elle resta simplement là à attendre sa rpéonse, ne sacahnt si elle devrait rejoindre la voiture seule ou accompagnée.

William était sidéré par les réactions de Bella. Il comprenait mieux maintenant pourquoi Edward protégeait autant sa fiancée. Elle n'avait aucune conscience du danger que pouvait représenter les vampires qu'elle connaissait.

- Isabella. Même si je ne vous fait pas peur. N'oubliez jamais que je suis le plus dangereux des prédateurs et même si je vous parais amicale, il n'en reste pas moins que je reste une menace pour vous comme tous les vampires excepté la famille Cullen.

Il l'avait fixé quelques secondes de ses prunelles qui prenaient de plus en plus la couleur de celle des végétariens mais ou une nuance de gris persisté encore dernier signe inexplicable de ses yeux d'humains afin de devnir ce qu'elle voulait dire pas d'autres problèmes. Il ne voulait pas être indiscret. Peut-être lors d'une autre rencontre oserait lui demander de quelle nature. Mais là pour le moment les choses commençait à devenir délicates au niveau de sa volonté.

Les parfums de la foule exacerbait ses sens et il était préférable qu'il reparte à Forks se remettre à l'abri des murs de la demeure des Cullens. Il ne fallait pas tenter le diable à cette seconde. A ce moment cette expression prenait tout son sens dans l'esprit de l'écossais

- Oui il est préférable que je reste ici. Cependant je garde un oeil sur vous à distance tant que vous n'avez pas retrouver votre amie et pour être sur que rien ne vos arrivera. Il vous suffira de chuchoter un " bon retour " et je saurai que je peux rentrer.

Le vampire resta alors immbole telle une de ces statues romaines qu'on peut admirer dans les musées. Seuls ses yeux trahissaient que ce n'était pas le cas et ils étaient posés sur Bella qui continua sa route vers le monde tangible des humains...

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